Gunadasa est un homme d’affaire sans scrupules qui possède une imprimerie dans la anlieue. Kusum, la fille de Gunadasa, est amoureuse de Sarath, un jeune homme qui, grâce à un dur travail, a permis une réussite remarquable de l’imprimerie. Sarath est le seul soutien de sa famille et en outre il doit pourvoir aux besoins de se deux soeurs, célibataires. Avec tous ces problèmes, sa liaison secrète avec Kusum, dont la découverte ruinerait sa carrière, lui cause encore des soucis supplémentaires. Mais cette liaison est dévoilée de manière inattendue par Soma, une proche parente de Kusum à qui cette dernière s’est confiée et qui a écrit une lettre anonyme au père de Kusum où elle lui révèle ce qui se passe. Guanadasa admoneste sa fille et cherche à humilier Sarath ; mais celui-ci, finalement, s’enfuit avec Kusum et l’emmène dans la maison de ses parents à la campagne pour y vivre avec sa mère et ses soeurs. Elles accueillent certes le jeune couple, mais voient dans le mariage de Sarath la fin de leurs propres espérances. Kusum ne supporte pas sa solitude au village ni l’hostilité latente de ses belles-soeurs et elle contraint Sarath à partir.
Finalement, ils se retrouvent dans une chambre, dans un quartier misérable, que Sarath a trouvée grâce à de vieux amis. Sarath n’a plus de travail et la vie devient insupportable. Dans son désespoir, Kusum se tourne vers un ami de Sarath, Tennyson, un homme gai et bon, pour tenter de redonner vie à ses rêves enfuis.
Pendant ce temps, Sarath commence à dépenser l’argent qu’il avait mis de côté pour doter ses soeurs. Il y est contraint par la nécessité dans laquelle il se trouve. Mais cela amène une série de tragédies qui le forcent à rompre tous ses liens avec son village.
Sarath apprend la liaison de Kusum avec Tennyson. Incapable de trouver dans le passé une quelconque raison d’espérer, il se décide à faire une dernière tentative qui a des conséquences tragiques.
“Les Sauterelles est l’histoire de la jeunesse du Sri-Lanka dont les ambitions sur le plan sentimental moulées par les mass-média sont incompatibles avec les réalités économiques et sociales d’un pays en voie de développement. La tragédie finale ne détruit pas seulement leurs propres vies mais engloutit leurs familles.” Vasantha Obeysekera