Bimal est chauffeur de taxi dans une petite ville de province. Il vit seul. Son seul compagnon est son taxi, une vieille voiture qu’il entretient avec amour et qui finira par mourir malgré les soins dont il l’entoure. Le film est un kaléidoscope d’évènements, provoqués par ses brèves rencontres avec ses passagers.
“Vous pouvez appeler mon protagoniste Bimal un fou, un enfant ou un primitif. A un certain niveau c’est la même chose. Tous réagissent devant les choses passionnément. Les images de peur de l’enfant devant la vue d’un objet sans vie, la colère du fou à la vision des nuages ou un primitif qui monte dans un train, ils ont tous la même réaction. Les chansons primitives décrivent le cycle de la naissance, de la chasse, du mariage, de la mort, des coutumes ancestrales et de la renaissance. Il y a un thème principal, c’est la loi de la vie : la cruauté inhérente à la mémoire du fou qui oublie un vieil objet adoré lorsqu’il en obtient un neuf et tout à fait à la fin l’enfant qui joue avec un klaxon dont le bruit fait sourire Bimal avec une nouvelle compréhension. Tout cela décrit la même chose. C’est une variation sur une échelle mineure du thème principal, une sorte d’écho, quelque chose d’essentiel à toute structure symphonique. Mon erreur était de ne pas avoir présenté cette idée à travers des symboles populaires, mais l’arrière plan et le thème ne me permettaient pas de le faire. Aussi, il dû rester ésotérique et ne put être compris universellement.”