Par les chemins verts conte la traversée clandestine de la frontière entre la Colombie et le Venezuela, voyage nocturne, dangereux et plein d’embûches, de quelques passagers anonymes dont le but commun est d’arriver à Caracas et de réaliser leurs rêves, commençant ainsi une grande aventure. Dans la ville d’or comme ils l’appellent, Palenque, Jean, Rose et Machete se retrouvent immergés dans un monde marginal essayant de survivre avec les opportunités que leur offre la ville, avec l’angoisse d’être expulsés, avec la tentation de l’argent facilement gagné. Ils recherchent un autre El Dorado ou retournent, brisés par le milieu, d’où ils viennent. Les uns fuient, les autres meurent dans ce milieu sordide. Ce sont des êtres humains, pour la plupart colombiens, qui vivent dans la société vénézuélienne, dont ils enrichissent la culture, la pervertissant ou l’adoptant.
Pour la première fois, le cinéma vénézuélien traite le thème de l’immigration d’hommes et de femmes issus de différentes parties d’Amérique Latine qui ont bouleversé les structures complexes de la société vénézuélienne.