Trois jeunes architectes et trois gamins travaillent chacun aux coins opposés d’un carrefour de la zone sud de Rio de Janeiro. De leurs positions privilégiées, les architectes et les gamins exercent une sorte de « voyeurisme » les uns sur les autres.
L’échange est le thème central du film. La petite société paria se heurte et suit en parallèle les vies et les conflits journaliers des architectes. Ce que l’on apprend est plus ou moins ce que l’on attend. Ivan est marié à Nadia. Aquino, le troisième architecte, est un célibataire endurci qui critique ce qui l’entoure et l’apathie autodestructrice d’Ivan. Le film se termine par une fin inattendue.
« Aujourd’hui au Brésil, le cinéaste qui n’a pas une activité fonctionnelle, ce qui d’ailleurs a beaucoup de rapport avec la standardisation du travail, est considéré comme ex-cinéaste : la versabilité est condamnée de façon péremptoire.
Pour moi, donc, ce film après un intervalle d’activités diverses et contradictoires est un retour qui s’effectue avec une certaine agressivité. Je le vois comme la vision de l’adulte par l’enfant, par le biais d’un périscope presque impossible… »