Arvind Desai Ki Ajeeb Dastan porte la ville de Bombay comme une boule au ventre et Arvind Desai, le personnage, la recrache : « Je déteste les corbeaux, la crasse, et la puanteur… ». Défiant les artifices qui font les succès des films comme Arvind rechigne à être le digne continuateur d’une lignée de riches commerçants, le film se fait témoin d’une ville de mendiants, de carrefours bruyants, de rues inondées, d’ouvriers spoliés. Du « dastan » (conte) annoncé, le film dérive sur une pente existentielle où Arvind peine à trouver du réconfort auprès des femmes et se montre absent lors de discussions politiques. Arvind Desai nous rappelle le Fabrizio de Prima della Rivoluzione (1964). JB
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