Cinéaste, poète et écrivain important, né au Portugal, élevé en Angola avant de rentrer étudier l’agriculture en métropole puis d’exercer son premier métier de conducteur agricole au Mozambique, Ruy Duarte de Carvalho a construit une relation passionnée à l’Afrique. Dans les années 70, il étudie brièvement le cinéma en Angleterre avant de retourner en Angola dont il devient citoyen en 1975. Parmi les nombreux documentaires qu’il réalise après l’indépendance, ces trois films témoignent par leur complémentarité de la vision globale qu’il est en capacité de construire autour du faisceau d’événements qui façonne la réalité angolaise d’alors. Le troisième film de ce programme, Balanço do tempo na cena de Angola, en est l’illustration la plus exceptionnelle. Son rapport à la terre trouve une expression sans cesse renouvelée comme dans Como foi, Como não foi dans lequel il s’attache, à travers leurs témoignages, à décrire la condition des travailleurs ruraux d’Angola sous l’autorité coloniale, ou qu’il se mue en ethnologue attentif de la diversité culturelle et humaine. Dans Ondyelwa – A festa do boi sagrado, il rend compte d’un rituel du peuple Nyaneka-Humbi, vivant au sud de l’Angola, qui honore les anciens à travers une procession solennelle et pour qui les vaches incarnent l’esprit des rois disparus. À chacune des étapes de l’œuvre, le cinéma est investi comme un instrument de savoir. JB
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Como foi, Como não foi
(Como foi, Como não foi)
- Angola
- 1978
- Documentaire
- 17′
- Portugais
- 35 mm
- Titre français
Como foi, Como não foi - Titre original
Como foi, Como não foi - Photo
Beto MOURA PIRES - Montage
Emídio CANHA - Son
Orlando MARTINS - Production
Televisão Pública de Angola - Ventes internationales
Cinemateca Portuguesa, Sara MOREIRA : sara.moreira@cinemateca.pt - Support de projection
Beta SP