À la fin des années 1950, les grands complexes HLM n’ont pas encore envahi la Plaine Saint-Denis, et les familles d’immigrés font communauté dans un bidonville. Dans ce labyrinthe de taule et de bois décrépit, un petit garçon s’éveille, seul après le départ de son grand-père. À travers ses yeux, la misère n’est ni belle ni laide, elle est seulement son terrain de jeu. Édouard Luntz pose un œil photographique et plein d’empathie sur ce paysage hostile et délaissé, où les enfants doivent grandir plus vite qu’ailleurs. VB
SÉANCE
KATORZA
DIM 17 > 20h45