Un cultivateur de tabac détourne à son profit le cours d’une rivière, au grand dam de ses concurrents.
« Parler du cinéma turc, c’est d’abord redonner au plaisir du cinéma comme art et lieu de rencontre de toutes les influences romanesques et, plus généralement, narratives. Les films de Metin Erksan, qui travaille aujourd’hui pour la télévision turque, étaient à ce titre exemplaires. Aux confluents du mélodrame, du tragique, du réalisme et du psychologisme (plus charnel que cérébral, intuitif) Le Temps d’aimer […] ou L’Été torride (assez justement présenté comme « l’histoire de la possession par les hommes de l’eau et de la femme ») font preuve d’un plaisir sans faille à raconter ».
(Frédéric Sabouraud, Cahiers du cinéma n°404, février 1988, Festival des 3 Continents « Panorama du cinéma turc »)