Après des années, le réalisateur retourne sur les lieux de son enfance pour rencontrer les résidents d’un bâtiment à Jérusalem où il a grandi et a dû faire face à la perte de ses parents. La rencontre avec ceux qui font encore partie du riche tissu russophone de petites communes de son enfance lui offre la possibilité de toucher et d’accepter ce qu’il en reste. Les immigrants sont pleins de fragments de souvenirs d’un temps qui n’existe plus. Tout au long du film, ils vont créer une mosaïque qui fait écho au voyage personnel du réalisateur.