Heya
(Heya)

Un meurtrier est à la recherche d’une chambre. D’une voix monotone mais poétique, il expose ses désirs à la jeune responsable d’une agence immobilière. Celle-ci lui donne des réponses machinales. Aucune expression ne se lit sur son visage qui ressemble à un masque nô. Ils n’échangent plus un mot lors de leur interminable voyage à bord de trains vides. Ils passent devant d’immenses zones où se dressent des maisons aux chambres délabrées, froides, bruyantes, impersonnelles et se retrouvent dans les ruines d’un Tokyo délaissé par le boom économique. Aucune des chambres ne répond à son désir de paix…