Dans les années trente, la collectivisation
bat son plein dans le bassin du Fergana. Les koulaks essaient de placer l’un des leurs à la tête du kolkhoze mais Ali propose d’élire une femme, Ourkouïa Salieva, jeune mère paysanne, symbole du changement. Les riches du village sont persuadés qu’une femme ne peut mener à bien une telle tâche. Mais celle-ci est aidée par la construction d’un canal d’irrigation qui transforme le village. Les koulaks décident alors de résister. Leur chef, Adji-aka, est un sage qui compte avant tout sur la force des traditions. Une nuit, des hommes pénètrent dans la maison d’Ourkouïa et la tuent sauvagement ainsi que son mari.