Dans les années 1850, Kim Byung-moon défend le jeune Seung-ub contre une bande de vagabonds qui veulent le rosser. Seung-ub raconte ce qui lui est arrivé par le dessin. Kim contemple le talent encore rudimentaire mais exceptionnel de Seung-ub… Des années plus tard, Kim encourage Seung-ub à vivre en véritable peintre et lui donne un nom d’artiste, Oh-won. Seung-ub fait la connaissance de Mae-hyang, fille d’un yang-ban (noble) sur le déclin pour laquelle il éprouve une profonde attirance. Mais ils doivent se séparer alors qu’elle fuit les persécutions catholiques. Seung-ub s’en va à son tour et erre en quête de la vérité de l’art.
Personne n’a prise sur lui. Seul le plaisir lui donne le désir de peindre. Son coup de patte se confirme avec le portrait d’un singe moqueur, une bouteille d’alcool à la main. Sa notoriété s’affirmant, il cherche à changer son style et à aller au-delà de ses propres limites, quand un jour, il sent toute l’énergie de son corps affluer vers son pinceau. Dans un bol difforme, Seung-ub découvre l’état qu’il a tout fait pour atteindre, il se détourne du monde et disparaît peu à peu…