Après Miss Bala en 2011, on attendait le nouveau long métrage de Gerardo Naranjo qui signa dans l’intervalle quelques épisodes des séries Narcos et Fear the Walking Dead. C’est en se jouant des codes et en redisposant quelques archétypes du film noir que Kokoloko s’avance vers nous, pour exposer une facture artisanale de cinéma fait à la main – et fait de jeux de mains (coups, importance des contacts entre les acteurs). Cet aspect physique du film est loin d’être anecdotique pour raconter l’histoire d’une jeune femme cherchant à s’affranchir de deux hommes incapable de l’aimer : un petit ami qui décide sans le savoir pour elle, et un cousin ultra-violent lié aux cartels. JB
Première française – Prix du jury Jeune 2020