« La forêt peut s’arrêter, pas le cacao » : la mise en péril par l’Etat de son
contrat de forêt communautaire avec Koundi, à l’Est du Cameroun,
risque de priver bientôt ses 1200 habitants de son revenu principal.
Qu’à cela ne tienne, le village l’a décidé : une cacaoyère sera plantée.
Cela prendra environ trois ans, fruit du travail collectif de tous les
hommes du bourg un jour par semaine. L’instauration du « jeudi
national » est prétexte à une chronique villageoise pour laquelle
Ariane Astrid Atodji, en un premier film sobre et bien photographié,
se passe de musique et de commentaire. Quand ils ne claquent
pas leur paie au « Jet Set », le bar local, certains hommes tentent de
s’approvisionner chez la faiseuse de vin artisanal, d’autres cherchent
à régler leurs problèmes masculins auprès de la guérisseuse ou
passent au tribunal pour avoir pris leur épouse pour celle du voisin
et inversement. L’instituteur s’échine pourtant à faire apprendre
par coeur à sa classe : « Abstinence, fidélité, condom ! »… Au fil d’une
semaine (trois en réalité pour le tournage), une politique du quotidien
se fait jour, non seulement dans la hiérarchie du village mais dans les
rapports entre les sexes et les générations. CG
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Koundi et le jeudi national
(Koundi et le jeudi national)
- Cameroun
- 2010
- Documentaire
- Couleur
- 86′
- HD
- Titre français
Koundi et le jeudi national - Titre original
Koundi et le jeudi national - Photo
Isabelle Casez - Montage
Mathilde Rousseau, Sebastian Winkels - Son
Sebastian Kleinloh - Production
Goethe-Institut Kamerun - Ventes internationales
eva.lautenschlager@goethe.de