Le premier long métrage de Maxime Jean-Baptiste esquisse avec grâce le portrait de Melrick, un collégien de Stains (en Seine-Saint-Denis) qui passe ses vacances d’été à Cayenne chez une grand-mère qu’il adore. Ce moment s’inscrit dans un tableau plus vaste, celui d’une communauté guyanaise meurtrie et hantée par la disparition du jeune oncle de Melrick, mort comme de trop nombreux autres dans les tristes conditions d’un violent fait divers. D’un abord simple mais à pistes et résonances multiples, Kouté vwa (« écoute les voix » en créole) nous touche justement par sa façon de faire éclore des dialogues vivants et doux pour recueillir le deuil et la colère, de toucher à l’intime en convoquant le collectif, de dire en même temps la violence et l’amour en partage. FM
SÉANCES
NANTES
KATORZA
SAM 16 > 16h30 · en présence du Maxime JEAN-BAPTISTE, suivi d’un échange.
MER 20 > 18h30