Pour aider sa famille et son père criblé de dettes, une jeune téléphoniste devient la maîtresse de son patron. Abandonnée par le garçon qu’elle aime, elle sera également délaissée par son protecteur. De retour dans sa famille, elle est rejetée par celle-ci et finit par se prostituer.
Film important pour deux raisons historiques au moins : d’abord parce qu’il s’agit du premier film parlant de Mizoguchi conservé (le précédent étant considéré comme perdu), ensuite parce qu’il marque le début de la fructueuse collaboration du cinéaste avec Yoshikata Yoda qui deviendra son scénariste attitré. JB