Sokichi quitte son village pour faire des études de médecine. Réduit à de basses besognes pour ne pas mourir de faim, il est secouru par une belle prostituée, Osen, qui le prend en pitié. Celle-ci, contrainte à se livrer à des malversations par un maquereau auquel elle appartient, escroque la plupart de ses clients.
Des films muets de Mizoguchi peu ont survécu mais La Cigogne en papier semble déjà offrir un condensé poétique et thématique de son cinéma. Déjà les hommes doivent tout à des femmes dont le sacrifice est le plus émouvant et essentiel motif de l’œuvre. JB