Au début du XVIIe siècle, le légendaire ninja Sasuke Sarutobi est pris dans une indémêlable toile d’intrigues politiques, de leurres et d’espionnage, chargé par son maître le seigneur Sanada de l’aider à prendre parti dans l’ultime combat qui se prépare.
D’abord assistant d’Ozu, c’est en tant que réalisateur que Shinoda prend le virage des années 1960 et appartient, comme Oshima et Imamura, à la Nouvelle Vague japonaise. Film de genre, La Guerre des espions n’en est pas moins un film politique et une métaphore bien sentie de la situation du Japon dans les années 1950. JB