El Romance del Aniceto y la Francisca
(Este es el romance del Aniceto y la Francisca, de cómo quedó trunco, comenzó la tristeza y unas pocas cosas más...)

Un titre long pour un film bref, sans doute le plus extraordinaire du réalisateur populaire par excellence du cinéma argentin : un homme, deux femmes et un coq jouent une tragédie amoureuse microscopique qui se déroule dans un village de Mendoza. En dépit de l’austérité qui domine la mise en scène et la vie des personnages, la précision narrative du film et ses ellipses sont prodigieuses : quelques regards suffisent à bâtir une histoire d’amour d’abord, puis une infidélité ; un logement rudimentaire et un robinet communautaire qui approvisionne en eau le quartier délimitent une classe sociale. Le laconisme narratif et l’organisation formelle exquise du film sont pleinement mis en lumière au cours des dix dernières minutes, intervalle malheureux pendant lequel se matérialise le désespoir de celui qui ne possède rien ni personne. RK