Dans une maison de geishas de Yoshiwara, le quartier des plaisirs de Tokyo, on s’inquiète d’une nouvelle loi discutée au parlement prévoyant l’interdiction de la prostitution. C’est à ce moment là qu’arrive Mickey, une nouvelle employée jeune et sans complexe qui est décidée à gagner le plus d’argent possible pour étancher sa soif de dépenses.
La Rue de la honte, dernier chef d’œuvre de Mizoguchi, dépeint un Tokyo interlope, celui d’une condition féminine recluse, inquiète, et ultime. La mise en scène se déplie avec un génie exceptionnel autour de quelques rues et maisons closes, ouvertes sur l’extérieur, fermées sur elles-même.