En 1945, le Japon, vaincu, restitue Taïwan à la Chine. C’est ainsi que s’ouvre une période dramatique où nombreux étaient ceux à vouloir libérer Taïwan aussi bien du colonialisme que de l’emprise des officiers chinois nationalistes, corrompus et incapables. Mais leur rêve est noyé dans le sang par le gouvernement chinois en février 1947. L’aîné de la famille Lin, le plus conservateur, est heureux, comme une grande partie des gens de son âge, du retour des Nationalistes. Il gère un établissement auparavant de style japonais, transformé en « Petite Shanghai ». Le deuxième fils, médecin, a disparu dans le Pacifique alors qu’il combattait dans l’armée japonaise. le troisième fils, au service des Japonais en qualité d’interprète, a réussi à regagner Taïwan après la guerre, mais, incapable de refaire sa vie, il se lie aux milieux de la drogue et de la pègre. Le frère cadet, qui a perdu l’ouïe accidentellement lorsqu’il était enfant, a développé une sensibilité très riche et un sens aigu de la justice. Il possède un atelier de photographie et fréquente d’autres jeunes intellectuels. C’est au travers de la vie des quatre frères que vont être révélés les éléments historiques de cette période.
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La Cité des douleurs
(Beiginq Chengshi)
- Taïwan
- 1989
- Fiction
- Couleur
- 158′
- 35 mm
- Titre français
La Cité des douleurs - Titre original
Beiginq Chengshi - Titre international
City of Pain - Scénario
Wu Nianzhen, Zhu Tianwen - Photo
Chen Huaien - Montage
Liao Qingsong - Musique
Chang Hongyi - Interprétation
Liang Chaowei, Tony Leung, Li Tianlu, Xin Shufen, Gao Jie, Nakamura Ikuyo, Zhen Songyonh, Wu Yifang - Production
3 H Films Ldt (Taïwan) - Sous-titrage
VOSTF