Niki, jeune chômeur comme la plupart des jeunes de son quartier part à la dérive. Nike a 24 ans et fait partie de ce que l’on appelle au Chili. « La culture du coin de rue », lieu où les gens désoeuvrés se retrouvent pour passer la journée. Là, ils sont immergés dans un « temps à part », où les jours se ressemblent. C’est comme s’il n’y avait pas de place pour eux dans ce monde : ce sont les invités… »au bal des laissés pour compte ».
« Ce film traite de cette jeunesse qui est une grande partie de la «génération post-Pinochet» dans mon pays. Ce sont les vrais marginaux de cette époque. Fidèles à leur scepticisme, de la même façon qu’ils rejettent la dictature, ils ne préfèrent pas s’intégrer aux «organisations de jeunes» ni accepter les propositions de groupes ayant joué un rôle important dans le retour prochain à quelque chose qui ressemble à la démocratie. Eux, en bons héritiers de la peur et du vide, se méfient profondément de toute promesse. »
– Gonzalo Justiniano