Film des déchirements individuels dans une famille japonaise durant la Seconde Guerre mondiale, ce Gendaigeki est exemplaire de ce genre apparu au lendemain de la guerre et fut un grand succès populaire de Kinoshita.
Élu en 1947 meilleur film japonais de l’année par le prestigieuse revue Kinema Junpo. Plutôt que d’ignorer les souffrances de l’immédiat après-guerre, Kinoshita inaugure avec Le Matin de la famille Osone un cycle de films réalistes et contemporains où le Japon, déchiré par la guerre et ses conséquences, doit inventer, ici à l’échelle d’une famille, l’hypothèse d’une reconstruction. Un film clé. JB