Dans le petit cirque de Dom José, c’est le fakir Alikan qui réalise les numéros les plus risqués : il se poignarde, avale de l’étain fondu, etc. Mais le cirque va mal. Les artistes mangent les animaux du cirque. En dernier ressort, ils inventent un numéro épouvantable : Alikan va manger des gens. Le public accourt. Alikan s’enfuit avec sa femme et à la suite de diverses aventures, il arrive dans une ville en fête et y présente un numéro extraordinaire : le crucifié vivant. Il a un succès énorme mais ce numéro le mène en prison où il découvre la clé du succès : le jeûne.
« Peixoto et moi avons imaginé de faire un film sur la faim, qui ne soit pas un documentaire. Nous avons cherché un personnage à même de symboliser le problème de la faim : le Fakir. Partant de ce personnage, nous avons voulu reconstituer par l’absurde toute la problématique de la faim dans un pays comme le nôtre – sorte de continent centré sur la faim. » Maurice Capovilla