L’histoire d’un chauffeur de taxi qui, un jour, rencontre une toute jeune fille de province, perdue dans la ville.
Immédiatement, il décide de la protéger et de l’installer chez lui. Peu à peu, inconsciemment, son affection paternelle se transforme en un intense désir.
Mais, ne pouvant rompre ses attaches, il transforme ce désir en quelque chose d’impossible.
Le refoulement de son désir, l’absence de solution de son conflit le conduisent aux limites de lui-même : le masochisme et les pulsions de mort l’assaillent. La castration comme régression à son indétermination première présente la solution mythique, où la douleur et le bonheur, la vie et la mort, cessent d’être perçus comme contradictoires.
« Le soulier chinois » est un récit excessif, innocent et pervers à la fois dans lequel les deux personnages, qui me paraissent avoir la même trempe, sont intégrés dans des mécanismes culturels réprimés. Le thème du film pourrait être le retour à l’origine, le voyage dans l’indifférencié, étendu à divers niveaux formels… » Christian Sanchez