La jeune Ramla est amenée par ses parents en ville afin d’épouser son cousin Bab auquel elle est destinée depuis l’enfance. Le cousin en question se trouvant en prison sa mère Rabha, qui gère toute la maison en matrone, décide d’enfermer la jeune fille dans une chambre en attendant de la marier. Dans sa réclusion solitaire, la jeune Ramla noue une relation amicale avec Fraj, l’autre fils de la vieille Rabha, un prédicateur illuminé qui se repère dans l’espace grâce à des signes qu’il marque sur les murs. Fraj, connaissant les portes et les issues de la Médina – cité traditionnelle arabe – va inviter Ramla à sortir plusieurs fois et va ainsi l’initier à l’espace des hommes. Refusant son enfermement et ne supportant plus l’odeur rance qui règne dans l’Oukala et la promiscuité de cette maison traditionnelle squattée par des êtres venus de tous horizons, Ramla nourrit l’idée de s’évader. Elle est aidée par Fraj le simplet. Mais celui-ci ne peut aller au-delà de la frontière de la Médina marquée par ses signes. De cachette en cachette, un soir, Ramla tombe entre les mains de son fiancé le bandit Bab qui, sorti de prison et ne la reconnaissant pas, la livre à ses hommes pour la violer. Dans la Oukala tout le monde s’accorde à dire que ce sont les « jenouns » (esprits) qui ont enlevé Ramla. Certains l’auraient même vue s’envoler dans le ciel…
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Le Sultan de la Médina
(Soltane el Medina)
- Tunisie
- 1992
- Fiction
- Couleur
- 97′
- Arabe
- 35 mm
- Titre français
Le Sultan de la Médina - Titre original
Soltane el Medina - Scénario
Moncef DHOUIB - Photo
Ahmed BENNYS - Montage
Kahena ATTIA - Son
Faouzi et Riadh THABET - Musique
Hamadi Ben OTHMAN - Interprétation
Kamel TOUATI Ahmed Ben SMAIL, Hélène KATZARAS, Rim TURKI, Arkane BOUJALABIA, Mouna NOUREDDINE, Hassiba ROCHDI - Production
Cinétéléfilms (Tunisie), Transméditerranée (France) - Support de projection
35 mm