Après la partition du Bengale (1947), une famille de réfugiés, deux frères et deux sœurs, survivent misérablement à la périphérie de Calcutta faisant reposer au risque de la fracture un part de leur destin sur le sens du sacrifice de Nita…
« Qu’une femme dans L’Etoile cachée vienne à passer au premier plan et aussitôt la profondeur de champ lui révèle son ami secrètement aimé en compagnie d’une autre femme. Agencements et ruptures, l’espace est la source et le centre de tensions physiques et sexuelles, Ghatak est un cinéaste du désir, et comme Mizoguchi de la violence de ces désirs. […] Chaque film de Ghatak est soudain traversé par [des] instants de fulgurances esthétiques et passionnelles qui se figent et se brisent aussi vite qu’elles se forment.»
(Charles Tesson, Cahiers du cinéma n°343, janvier 1983, Festival des 3 Continents « Découvrons Guru Dutt et Ritwik Ghatak ! »)