Tetsuro vient de faire faillite. Les yakuzas récupèrent leurs créances de la manière la plus violente et odieuse qui soit. Alors qu’il mène une vie misérable qui n’a plus de sens, il rencontre Nami, prostituée à la petite semaine qui a connu les mêmes malheurs. Ils vont vivre une émouvante histoire d’amour.
Seule incursion de Sômai dans le genreroman-porno, Love Hotel se plaît à déjouer les attentes et mêler l’érotisme au mélodrame. Comme à son habitude, le cinéaste y filme des corps en action, cette fois celle du sexe. Mais rarement on aura vu un film de ce genre allier aussi bien ses scènes codées, aux mouvements plus quotidiens de la vie et questionnements amoureux profonds.