La faim réserve au misérable bûcheron Macario de bien improbables surprises. Rêvant d’abord de manger une de ces dindes rôties qui ornent la table des riches à l’occasion de la Fête des Morts, il choisira de partager celle que sa femme a volée pour lui avec la Mort plutôt qu’avec le Diable ou Dieu. Il se verra en retour offrir une potion de guérisseur précipitant une miraculeuse mais tragique ascension sociale. D’un conte des frères Grimm (intitulé La Mort-marraine en français) l’écrivain allemand de gauche Bruno Traven émigré au Mexique avait fait un roman dont l’action se situe au XVIIIe siècle. Gavaldón, habile lui-même à brouiller les repères, trouve à placer son Macario à l’intersection de la fable fantastique, du picaresque et d’une ironique évocation des rapports de classes. Le film sera nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger et, comme pour notre bûcheron Macario, la fin lui ôtera l’envie de danser. JB
Ressources pédagogiques
À partir de la 5e
Livret pédagogique avec l’analyse du film p.19
Ressources complémentaires
> Affiche du film