Quelques années après l’indépendance et durant quatre décennies au Maroc, la torture et la disparition forcée ont été érigées en procédé. La quasi-totalité des personnes qui ont été arrêtées et poursuivies pour leur opinion ou dans des affaires à caractère politique ont été victimes de torture physique ou morale durant la garde-à-vue. Le film s’inscrit dans un moment précis de l’histoire du Maroc, cette phase de catharsis, phase critique, singulière, incarnée par l’instance Équité et Réconciliation. Au-delà de la description d’un processus, ce film suit avant tout l’aventure de quelques personnes.