Le fleuve Orénoque est le personnage principal du film. Il est le témoin des différents personnages qui se sont succédés sur ses eaux. La première partie du film se situe pendant la pré-conquête de l’Amérique, celle-ci étant représentée comme un paradis terrestre. Dans ce faux documentaire anthropologique, il y a un chaman Yanomami qui absorbe une drogue, « Yomo », et a des visions prémonitoires : il voit Christophe Colomb en 1498 arrivant au Delta de l’Orénoque et le Missionnaire Catholique. Il s’ensuit un duel entre les pères spirituels de ces différentes cultures : Walter Raleigh et la recherche de Manoa et de l’El Dorado, Alexandre de Humboldt, le naturaliste allemand et Aimé Bompart, le découvreur du Nouveau Monde. En même temps, le film raconte un voyage mythique remontant le fleuve où les personnages de la mythologie latino-américaine, mi-dieux, mi-hommes, mi-animaux, nous annoncent que nous sommes à sa source. Nous voyons une femme, l’Amérique, donner naissance au fleuve. Le film prétend combler un vide de 300 ans dans l’histoire du pays, depuis sa découverte jusqu’à son indépendance en 1810.
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Orinoko, Nouveau Monde
(Orinoko, Nuevo Mundo)
- Vénézuela
- 1984
- Couleur
- 100′
- 35 mm
- Titre français
Orinoko, Nouveau Monde - Titre original
Orinoko, Nuevo Mundo - Scénario
Diego Risquez et Luis Angel Duque - Photo
Marieta Perez, Andres Augusti - Montage
Leonardo Henriquez - Musique
Alejandro Blanco Uribe - Interprétation
Shaman Yanomami, Kosinegue, Rolando Pena, Hugo Marquez - Production
Producciones Guacamaya, Venezuela