Oxhide II

Une table, un dîner de raviolis chinoises, une famille de trois membres. Neuf scènes fixes tournées autour de cette table, 45° entre chaque scène, 2 heures en temps réel. Tout est là dans Oxhide II. Comme dans Oxhide, la réalisatrice et ses parents ont joué les trois membres de la famille, personne d’autre à part les chats. Une boutique de cuir, de laquelle toute la famille dépend pour survivre, risque de fermer. Une ambiance faussement sereine où pointe l’ombre du malheur. Chaque personne parle de la situation. Si la catastrophe est imminente, les parents s’inquiètent avant tout du sort des employés et de leur difficulté probable à retrouver un emploi. Peu importe que le magasin ferme ou non, leur avenir est compromis.