Dans une station thermale, un pensionnaire se blesse en posant le pied sur une épingle à cheveux perdue dans un bassin. Après un échange épistolaire, une belle jeune femme se présente pour s’excuser de l’incident. Une idylle commence.
Si l’intrigue de Pour une épingle à cheveux à l’apparence d’une insipide voire risible bluette (son cadre est d’ailleurs similaire à un précédent film de Shimizu intitulé
Une femme et son masseur), c’est une fois de plus en dépouillant le récit de tout superflu que sa mise en scène intuitive et moderne nous prend, sans prévenir, à revers. JB