Dans un paysage déjà saturé d’histoires de flics infiltrés et de parrains de la mafia en situation de bientôt passer la main, comment Protégé parvient-il à tirer son épingle du jeu ? D’abord en superposant plusieurs lignes narratives pour les faire interférer et placer les personnages face à l’hypothèse de choix qui les engagent. C’est du moins ce que certains d’entre eux veulent croire, et le film de les laisser vérifier qu’entre un certain déterminisme social et une succession d’arrangements avec la réalité, il n’y a que des gesticulations dont on se sort plus ou moins mal. Si parfois Protégé semble jouer (volontairement) de facilités, c’est pour laisser voir sa face la plus sombre. JB
SÉANCES
LE CINÉMATOGRAPHE
DIM 17 > 10h30, en présence de Clarence Tsui, journaliste et critique à Hong Kong, co-programmateur de la rétrospective Derek Yee.
KATORZA
VEN 22 > 20h45