Lorsqu’il fait de Richard Roundtree l’incarnation de la blaxploitation, Gordon Parks a déjà 59 ans. On lui confie Shaft afin d’offrir au public noir une version de Bullitt de Peter Yates ou de French Connection de William Friedkin (il a le même scénariste, Ernest Tidyman). Sous ses airs de fiction hardboiled, l’action consiste surtout en des déambulations entre la 42e rue et Harlem. Gordon Parks établit une identité forte entre la ville et son héros, le plaçant devant les façades de cinéma clignotantes, les murs couverts d’affiches ou le plongeant dans la foule pittoresque de Times Square. Il anticipe le travail néoréaliste de Martin Scorsese qui tournera deux ans plus tard Mean Street dans sa propre communauté. Stéphane du Mesnildot
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Shaft, les nuits rouges de Harlem
(Shaft)
de Gordon PARKS
- États-Unis
- 1971
- Fiction
- Couleur
- 100′
- Anglais
- Titre français
Shaft, les nuits rouges de Harlem - Titre original
Shaft - Titre international
Shaft - Scénario
Ernest Tidyman, John D.f. Black - Photo
Urs Furrer - Montage
Hugh A. Robertson - Interprétation
Richard Roundtree, Moses Gunn, Charles Cioffi - Distribution
Warner - Support de projection
DCP - Sous-titrage
VOSTF - Ratio
1:85