Après sa formation à l’Actors Studio à la fin des années quarante, William Greaves (1926-2014), frustré par les rôles stéréotypés qu’on lui réserve, passe derrière la caméra pour montrer la réalité « from a black perspective ». Symbiopsychotaxiplasm: Take One demeure l’expérience la plus étonnante de sa filmographie. C’est l’histoire d’un film en train de se faire, monté à travers trois points de vue enchâssés. William Greaves y endosse le rôle d’un « metteur en scène ignorant» qui, en perdant le contrôle sur son film de fiction, conduit son équipe – qui mêle femmes et hommes, Noirs et Blancs – à s’émanciper de son autorité et à interroger le sens du projet et la place qu’ils y occupent. Sorte de métonymie démocratique, le film devient le récit ouvert de la réinvention d’un collectif. Camille Bui
Accueil > Films > Symbiopsychotaxiplasm: Take One
Symbiopsychotaxiplasm: Take One
(Symbiopsychotaxiplasm: Take One)
- États-Unis
- 1968
- Documentaire
- Couleur
- 75′
- Anglais
- Titre français
Symbiopsychotaxiplasm: Take One - Titre original
Symbiopsychotaxiplasm: Take One - Titre international
Symbiopsychotaxiplasm: Take One - Scénario
William Greaves - Photo
Stevan Larner - Montage
William Greaves - Musique
Miles Davis - Distribution
Janus Films - Support de projection
DCP - Sous-titrage
VOSTF