Un jeune homme veut gagner l’estime du père de sa copine, un pêcheur solitaire. Celui-ci l’initie aux secrets de la pêche au thon, affrontant l’âpreté de la mer et les risques du métier.
Dès le premier plan-séquence, d’une beauté époustouflante, la virtuosité est mise de côté pour laisser place à une véritable sensation du réel : la mer, le sable, les dunes et les personnages qui parcourent ces multiples espaces sont donnés à voir dans un rapport purement cinématique. La caméra glisse, suit, se rapproche des corps comme si elle faisait partie du monde organique qui l’entoure, rendant à ce qu’elle filme son état naturel, comme si on y pressentait concrètement l’idée de l’élan vital.