The Policeman’s House
(Beit Ha'Shoter)

Beit Ha’Shoter (The Policeman’s House) décrit, non sans ironie, le statut précaire de son réalisateur, Mich’Ael Zupraner, juif israélien résidant à Hébron, ville palestinienne de Cisjordanie. Le film mêle sur trois écrans vidéos les extraits d’archives personnelles du réalisateur, posant tour à tour un regard vers l’extérieur et un autre vers la maison qu’il partage et dirige : un centre pour artistes ouvert à tous, Israéliens et Palestiniens . La voix-off du cinéaste, continue et ambiguë, décrit une série de rumeurs, de mensonges et de semi-vérités qui circulent chez ses voisins arabes et juifs à propos de sa présence, renforçant les multiples aspects de son expérience dans cette zone-tampon entre deux communautés en conflit.