Une jeune mannequin adulée meurt dans un accident de la route. L’occasion lui est donnée de retourner sur terre, où elle se rapproche du publiciste qui œuvre à maquiller sa mort.
Sur un ton souvent fantastique, parfois burlesque, Tokyo Heaven affine l’incursion de Sômai dans un genre étrange, explorant les limites entre la vie et la mort. L’un des motif récurrent de son cinéma, les lieux de passage, trouve ici un écho particulier, offrant des espaces privilégiés à des scènes denses et complexes. Frontières entres deux espaces, ce sont de multiples ponts, fenêtres, escaliers et toits que les acteurs, dont le jeu devient performance physique, traversent, transgressent ou fuient.