Des images en noir et blanc comme de vieilles photographies, des lettres échangées, le souvenir d’une histoire d’amour entre une institutrice et un clown. Entre la nuit et le jour, une maison et une école, des chantiers en pleine rue et les préparatifs d’un spectacle d’élèves, s’écrit la partition audacieuse (gestes de montage et de cadrages du cinéma muet) du premier long métrage du cinéaste expérimental Jon Lazam. Un quotidien apparemment anodin transpercé par une blessure incommensurable, la matière même d’une histoire sentimentale, jeu de proximités et de distances, mélodrame sans histoire enveloppé par une émouvante nuit de sommeil, ou d’insomnie. AR
Première française