Secrétaire le jour, Chikako travaille le soir dans un cabaret pour pouvoir payer les études de son frère Ryoichi. Lorsque ce dernier apprend de la bouche de sa fiancée la double vie de sa sœur, il accepte mal cette vérité.
Sur un scénario mélodramatique qui aurait assurément plu à Mizoguchi, Ozu, clignant parfois de l’œil vers Lubistch (qu’il admire), affirme déjà les éléments caractéristiques d’un style qui fera son aura (absence de profondeur de champ, plans sur des objets ou linge suspendu aux caprices du vent), forgeant cette manière bien à lui de tracer sur la toile du quotidien des lignes poétiques. JB