« En 1994, fascinée par le nombre de fous errants dans les rues de Dakar, je décide de faire un film sur eux. Malheureusement ou fatalement, le film est surexposé comme mon regard sur les fous errants et en général sur le monde. C’est lors de ce film que j’ai rencontré Aminta Ngom. (…) Quelques temps après le film surexposé, je tombais malade et passais de l’autre côté et voyais ce que les autres ne voient pas. L’oeil disloqué, l’antiquité de la bulle de verre, le ciel devenu trop bas, l’horizon trop près. Je faisais l’expérience de l’intérieur. » Khady Sylla
Lire l’entretien de Khady Sylla publié dans revue du FID Marseille 2005.