En rentrant chez lui, un père de famille reçoit la visite de son propre père, qu’il croyait mort. Il accueille ce dernier dans sa maison, où sa femme, son fils et sa belle-mère vivent ensemble. Le vieil homme, excentrique et alcoolique, prend ses aises et devient vite indésirable.
Les premières secondes du film sont comme mues par une force souterraine : on y voit un chat qui s’infiltre dans la maison, louvoie dans le jardin pour finir devant le poulailler et y narguer ses habitants. Le film, plein de malice et de justesse, dépliera habilement cette figure de la cellule familiale troublée par un élément extérieur (le grand-père, évocation moderne de Boudu).