Kamel a purgé sa double-peine en prison, mais revenu en Seine-Saint-Denis, son exil continue. Sans papiers, trouver un travail semble impossible malgré l’appui bienveillant de sa famille. Alors Kamel se promène, écoute et observe : les enfants qui jouent dans le square, les disputes intestines qui secouent encore la communauté de petits délinquants, mais surtout les voitures de police qui ont fleuri au pied des tours et les répressions racistes quotidiennes qui asphyxient les efforts d’entraide de la cité des Bosquets. Pour son premier film, Rabah Ameur-Zaïmeche tourne à domicile, entouré de ses proches, et délivre le portrait à vif d’une cité et de ses habitants aux prises avec la machine sociale destructrice. VB
SÉANCE
KATORZA
SAM 16 > 18h, précédé du court métrage L’Amour existe.