L’œuvre de Kon Ichikiwa compte autour de quatre-dix films. Hormis quelques rétrospectives, seuls La Harpe de Birmanie, son époustouflant documentaire Tokyo Olympiades et La Vengeance d’un acteur, distribués en France, furent en Europe des opportunités de découvrir ce géant du cinéma nippon dont on sait finalement peu. Le succès international de son film sur les jeux tokyoïtes de 1964, humanisant les athlètes et leurs performances en organisant un ballet formel qui magnifie le dépassement de soi, vaut trois ans plus tard à Ichikawa d’être invité à poser cette fois son regard sur l’un des sports les plus populaires dans l’archipel : le baseball. Des entraînement aux quatre coins du Japon à l’intensité de la compétition et la ferveur du public, Ichikawa offre une nouvelle réponse au défi lancé au cinéma par le sport. JB
Première internationale