Bong Joon-ho est né en Corée du Sud en 1969. Après des études de sociologie à l’université Yonsei où il s’investit déjà dans un ciné-club, il intègre la Korean Academy of Film Arts et réalise le court métrage White Man, grâce auquel il gagne un prix au Shin- young Youth Movie Festival en 1995. Après plusieurs films courts et un long (Barking Dog, qui le révèle à l’industrie cinématographique coréenne), c’est son deuxième long métrage, le thriller Memories of a murderer, qui lance le début d’une filmographie reconnue à travers le monde.
Connu pour son approche sociale très engagée mais aussi pour repousser les limites des genres qu’il explore, Bong Joon-ho continue à marquer les esprits avec The Host (à la fois film de monstre, chronique familiale et comédie satirique) en 2006, qui est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et amplifie ainsi sa renommée internationale, qui lui permettra notamment de participer au triptyque Tokyo ! en 2008, aux côtés de Leos Carax et Michel Gondry. Après Mother en 2009, projeté à Cannes cette fois dans le cadre d’Un Certain Regard, il enchaîne deux superproductions internationales : Snowpiercer (2013) et Okja (2017). Avec Parasite (2019), le cinéaste revient en Corée (équipe, lieu de tournage, etc.) et rencontre un succès international phénoménal, tant auprès du public que de la critique.
BONG Joon-ho
1969
Réalisateur·trice, Scénariste