Après un concours raté, Seijun Suzuki s’est par dépit orienté vers le cinéma en rejoignant la Shôchiku où il a été assistant-réalisateur sur de nombreux films. Il la quitte pour la Nikkatsu en 1954, car celle-ci lui offre de meilleures perspectives économiques. En effet, il peut dès 1956 réaliser son premier long-métrage, À la santé du port – La victoire est à nous. Il réalise ensuite de très nombreux films de « série B », des romans-pornos et des films de Yakuza. Mais Seijun Suzuki devient de plus en plus indépendant et s’affirme en tant que réalisateur si bien qu’après des films comme Le Vagabond de Tokyo ou La Marque du tueur, il est licencié de la Nikkatsu en 1968. S’ensuit une période de pause qui dure près de dix ans, avant qu’il ne puisse encore réaliser quelques films. Sa reconnaissance en Occident est très tardive et date d’une rétrospective organisée en 1991 à Rotterdam.
Seijun Suzuki
24/05/1923 (Tokyo)
Réalisateur·trice